Trop c’est trop, un décryptage de fake news

Il faut que cela cesse ! L’association « Groupement de Locataires Érard-Charenton » s’en prend dans ses publications à une personne physique nommément désignée après une campagne de désinformation faite de mensonges, d’insultes et d’affirmations non vérifiables.

Le jardin en février 2019… Tout le monde n’est pas parti au ski. 😉

Les personnes regroupées au sein de cette association créée 2016 expriment leur désaccord sur la gestion du bailleur social Paris-Habitat et plus généralement sur la gestion de la mairie de Paris et du 12ème. Les attaques visent également des associations de quartier. La ligne blanche a été franchie quand ces attaques ont visé nommément une ou des personnes.

Faire vivre le quartier 

Depuis le printemps 2003, une association « Autour de la baleine » s’est créé « pour « "faire vivre" ce quartier en organisant avec le conseil de quartier Jardin de Reuilly des manifestations festives. L’association a pris le nom du cétacé qui orne la fontaine du square du quartier »
En 2014, l’association signe une convention avec Paris-Habitat pour mettre en place un jardin partagé « La Baleine Verte » au sein de la résidence Érard-Charenton. Son règlement et sa charte son disponible sur le net. 

S’en est trop pour ceux qui refusent le partage, la solidarité, la convivialité, le « vivre ensemble ». Ils se regroupent au sein de l’association « Groupement de Locataires Érard-Charenton » GPTEC 12 (affilié à l'AFOC).
Depuis des années, ils placardent des affiches dans les halls de la résidence Érard-Charenton et diffusent une « gazette » par voie électronique dont le discours est incroyablement violent, relayé sur des blogs postés sur différents médias assez confidentiels ainsi qu’étonnamment sur Le Parisien.fr.

Ils donnent des informations tronquées ou fausses

- « Les habitants se plaignent du compost » :

L’association n’a reçu aucun courrier de plainte d’habitant. Le compost est depuis sa création surveillé par une équipe de membres jardinier et expertisé régulièrement par un maître composteur de la DEVE (direction des Espaces Verts de la Ville de Paris). 

Rapport de la Direction des espaces verts de la Mairie de Paris en octobre 2019

- « La mare, la terrasse et les travaux de terrassement n’ont pas fait l’objet de déclaration » : 

Le jardin partagé et la mare sont des projets en collaboration avec Paris-Habitat. La mare est un bassin ornemental de faible superficie et profondeur. Il est régulièrement expertisé par la DEVE.

- « Le jardin coûte des charges aux habitants »

L’entretien de cet espace vert est pris en charge intégralement par les bénévoles de l’association. De fait la régie Espace Vert de Paris-Habitat n’a plus à entretenir ce terrain. L’arrosage se fait grâce à un récupérateur d’eau de pluie et le jardin dispose d’un compteur individuel pour l’eau potable.

Retour aux solutions naturelles : la pluie arrose le jardin.

- « De plus, cet espace vert privatisé où a été implanté une mare… »

Avant 2014, ce terrain était fermé à clé, totalement inaccessible. Depuis la création du jardin partagé, le terrain est ouvert à tous dès qu’un adhérent est sur les lieux. De plus, l’association étant signataire de la Charte Main Vert, deux permanences par semaine sont assurées.

- Dans la gazette en date du 22 septembre 2019, l’association parle d’une réponse de l’Agence régionale de santé (ARS) sur la mare. Pourquoi cette lettre n’est elle pas en annexe de la gazette ?

Ils versent dans le catastrophisme 

en décrivant un quartier comme un « un endroit explosif » pour faire monter l’inquiétude et la peur. Ces discours desservent les relations de bonne entente que les habitants peuvent entretenir spontanément et que le jardin partagé se propose justement de renforcer.  L’actualité nous montre tous les jours les débordements que cela peut entraîner.

- « La mare est puante et pleine de moustiques tigres et Zika » :

l’association a veillé à introduire des libellules, prédateurs du moustique. Zyka n’est pas un moustique mais le virus transmis à l’Homme par les moustiques-tigres qui d’ailleurs ne se reproduisent pas dans les mares ! Sa propagation s’explique plus par l’internationalisation des transports que par une petite mare à Paris.

- « Notre résidence … ouverte aux clochards et aux SDF, aux cambrioleurs, aux intrus et dealers de tout poil ! » :

alimenter le sentiment d’insécurité équivaut à se mettre une balle dans le pied en montant les gens les uns contre les autres. 

Extrait de l'affiche du GPTEC février 2019 

Ils font d’un projet collectif une affaire personnelle en s’en prenant nommément à quelques personnes responsables associatifs. L’association « Autour de la baleine » dispose d’un règlement intérieur, comme tout association. Il est suivi, surveillé et il va bien.

Conclusions du rapport

Le café associatif est un projet porté en grande partie par la mairie du 12ème et le CLAJE. Il ne vient pas de la volonté d’une seule personne qui « impose(rait) son café culturel et sa cantine » comme ils le disent dans leur gazette du 25 août 2019.
Nous sommes tous concernés et solidaires pour lutter contre ce climat délétère basé sur les instincts les plus destructeurs.

CV 1871 Le 23/11/2019